Je remercie infiniment tous les patients qui ont accepté de partager sincerment leur aventure thérapeutique émouante et sur le "bout de chemin thérapeutique" que nous avons parcourus ensemble. Ils ont crus en moi, en eux et la démarche thérapeutique que je leur ai proposée. Ils ont pu et su développer leur partie Adulte, Conscient, Sain, Engagé et Responsable "PACSER" pour vivre leur vie en toute autonomie tout en étant heureux et fière d'eux-mêmes.
Arnaud
Mon père était dépressif et alcoolique, ma mère buvait quotidiennement de manière raisonnable et dépressive également. Mes 2 parents étaient très dépendants au tabac. A la fois entrepreneur et très travailleur, je l’ai vécu comme une normalité.
J’ai commencé à fumer du cannabis à 14 ans, mes soirées festives étaient arrosées à outrance d’alcool. A 25 ans je buvais déjà journalièrement. Au moment du couché j’étais obligatoirement bien défoncé.
Je ne suis pas médecins et quasi anti médicament. A 30 ans ma femme m’a demandé d’aller consulter un Psy. J’ai refusé, elle est partie avec nos 2 enfants.
A 48 ans j’ai vécu un burn out, mon médecin m’a demandé d’aller consulter un Psy. J’ai refusé, 4 ans après je suis repartit en brun out. Il a fallu que je sois au fond du trou pour comprendre que je ne pouvais pas m’en sortir seul et enfin accepter une aide extérieure.
J’ai débuté une thérapie avec Mme Attari-Fricker. Sans y croire je me suis accroché et j’ai persévéré. A ma grande surprise je me suis ouvert, j’ai ressenti, j’ai raconté des phases de ma vie dont je n’avais pas conscience. J’ai commencé à aimer venir aux séances et à en ressortir plus fort. J’ai compris mes traumatismes de l’enfance, le cheminement de mes deux êtres qui se sont perdus à ce moment-là. Le premier y était resté bloqué et le second avançait grâce à ses 2 béquilles qu’étaient le cannabis et l’alcool tout en titubant jusqu’à se retrouver à genoux. J’ai compris que j’avais subit sans aucune maitrise mon passé et que je pouvais décider de renaitre, de changer et de me créer une nouvelle vie. Malgré tout je n’arrivais pas à me débarrasser de mes 2 addictions malgré les sollicitations de ma psy.
Un jour Mme Attari-Fricker m’a demandé de réaliser une marche « thérapeutique ». Je devais suivre certaines consignes. J’ai doucement rigolé mais me suis exécuté. Cette marche physique à persévérée plus de 2 jours dans ma tête. Elle m’a permis de bien comprendre mon passé et surtout de l’accepter. Elle m’a permis de voir un avenir et de vouloir le décider.
Très vite j’ai jeté le cannabis qu’il me restait et j’ai diminué de plus de la moitié ma consommation d’alcool. Tout ceci en moins de 3 mois de thérapie.
Je travaille sur un nouveau projet de vie qui doit me rendre heureux pour ne pas retomber dans mes addictions. Mon adulte est aujourd’hui là, éveillé pour y veiller.
6 mois sont passés, je continu la construction de mon projet et depuis une semaine je ne bois plus d’alcool en semaine. Je m’accorde 1 bouteille de vin pour les soirs du week-end. Je pense déjà pour mon futur à arrêter ma consommation de tabac.
Jamais je n’aurais cru pouvoir en arrivé là. Je me sens déjà heureux d’être plus en accord avec moi-même. J’ai confiance et envie de mon avenir. Mon adulte décide et s’accorde avec mon enfant intérieur sur la bonne voie à suivre, ils se retrouvent et bientôt seront en harmonie.
Merci Mme Attari-Fricker, et le mot est bien faible, d’avoir levé le voile sur mes 40 dernières années.
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Hélène, 35 ans
Il n’est pas évident de décider de consulter un "psy", que cela soit le premier, ou non. Cela suppose de reconnaître l'existence de difficultés dans sa vie qu’on n’arrive pas à surmonter seul, et de se sentir capable de livrer cette intimité à un tiers.
Quand on a déjà rencontré un psy et que cela ne nous a pas apporté ce qu’on en souhaitait, il faut trouver en soi les ressources pour "tout recommencer" avec une nouvelle personne.
Dans tous les cas, c’est un engagement financier, en temps, et sur lequel on fonde un espoir "d’aller mieux », c’est pourquoi je souhaite apporter mon témoignage de mon parcours thérapeutique avec Mme Attari-Fricker.
J’avais déjà vu d’autres psys avant de la rencontrer. J’avais déjà cheminé sur certaines difficultés mais une souffrance demeurait en moi. Une souffrance que je ne comprenais pas, qui ne me semblait pas «justifiée» car dans ma vie au présent, tout allait plutôt bien à priori.
Pourtant cette souffrance était là, et je ressentais 2 grandes frustrations : celle de ne pas en comprendre l’origine et celle de ne pas réussir à m’en défaire. Il me semblait que je ne vivais pas ma vie pleinement. Mes différentes recherches d’une psychothérapie adaptée m’ont amenée au cabinet de Mme Attari-Fricker.
Lors de notre premier rendez-vous, j’ai pu longuement détailler les raisons de ma venue. Ma thérapeute m'a questionnée sur ma vie, ma famille avec empathie et intérêt. Ensuite elle m’a expliqué sa manière de travailler : les spécificités de la thérapie qu’elle me proposait, et les différents processus thérapeutiques par lesquels je passerai, son rôle dans ce cheminement.
A titre personnel, c’était la première fois qu’un psy prenait le temps de m’expliquer lors d’un premier RDV le cheminement thérapeutique qu’il me proposait, afin que j’évalue si cela me convenait. A l’issue du premier entretien j’avais compris son cadre de travail et j'avais reçu toutes les informations me permettant de choisir d’engager ou non un travail thérapeutique avec elle. Voici ce que je retiens de ma thérapie avec Mme Attari- Fricker :
C’est une psychologue qui prend le temps de vous écouter, de comprendre et de vous expliquer. Elle est capable de vous expliquer le fonctionnement biologique de votre cerveau, comment vos expériences passées ont pu impacter votre vision du monde et vous faire souffrir au présent. Formée à différentes méthodes thérapeutiques, elle propose la thérapie la plus adaptée à vos difficultés et prend le temps de vous expliquer comment le processus thérapeutique va vous permettre de les dépasser. Cela a été très important pour moi pour lever ma 1ère frustration : comprendre et reconnaitre d’où venait ma souffrance, faire le lien avec mes difficultés au présent et découvrir qu’il était possible de les surmonter par un travail collaboratif.
- C'est une psychologue qui travaille en collaboration avec vous pour atteindre vos objectifs. Vous n’êtes pas passif dans le processus thérapeutique et votre engagement est nécessaire, car il ne suffit pas de comprendre les origines de souffrance pour en guérir. Son objectif est de vous rendre autonome par l’expérimentation puis l’implémentation dans votre vie quotidienne des stratégies évoquées en séance.
Tout au long de la thérapie Mme Attari- Fricker a fait preuve d’une grande bienveillance et empathie, cette dimension a été importante pour m’aider à cheminer.
Je la remercie pour « ce bout de chemin » ensemble qui m’a enfin permis de comprendre ma souffrance et mes difficultés et de m’en libérer en allant à la rencontre de moi-même, de manière très concrète. je me sens pleinement actrice de ma vie aujourd’hui et quelques mois après la fin de la thérapie, ce que j’y ai appris me sert toujours.
Julie et Antoine, (44 et 45 ans)
Cela fait maintenant près de 10 ans que Mab accompagne notre famille.
Le premier rendez-vous a été pris pour aider notre fils de 5 ans à sortir de sa maladie très humiliante : l'encoprésie. Nous étions dans l'impasse : son passage en CP étant compromis s'il n'arrivait pas à être propre. Nous nous étions beaucoup documentés sur internet, avions consulté un médecin mais il nous semblait qu'un déclic psychologique devait avoir lieu. Quelques entretiens en famille et plusieurs séances EMDR ont fait disparaître définitivement ce problème sans même que notre fils ne se rende compte que Mab l'avait définitivement guéri ! Nous ne remercierons jamais assez Mab pour avoir aidé notre fils dans sa construction psychologique. Nous connaissons beaucoup de cas d'encoprésie qui durent dans le temps au grand désespoir des parents. Si notre cas a pu se résoudre aussi vite, nous sommes persuadés que cela est étroitement lié au grand professionnalisme avant-gardiste et à la grande sensibilité et l'écoute de Mab.
Conscients de la chance de connaître Mab, nous n'avons donc jamais hésité à la recontacter pour d'autres sujets :
Julie : « j'ai pu bénéficier de séances EMDR qui m'ont aidé à sortir d'une dépression latente et faire la paix avec certains souvenirs douloureux de mon enfance . »
Antoine : « Mab m'a aidé par sa grande empathie à cicatriser du décès de ma mère dont je n'avais pas réussi, en tant que fils unique, à guérir depuis des années. Elle m'a expliqué que tant que je n'arrivais pas à parler de ma mère sans pleurer, c'est que je n’acceptais pas sa disparition. La technique de l'EMDR m'a beaucoup aidé à faire le deuil. ».
Notre deuxième fils, à l’âge de 15 ans environ, a eu un chagrin d’amour, car il venait de se séparer de sa petite amie…Il est devenu triste et très sensible. Une séance avec Mab a suffi pour l’aider à y voir plus clair et remonter la pente.
Puis les années ont passé et l'usure s'est installée insidieusement dans notre couple. Nous avons alors vécu une crise, que d'autres couples vivent également, mais nous pensions, après 20 ans de vie commune, que cela ne nous arriverait pas. Nous avions probablement mis sous cloche certaines choses depuis notre enfance. Mab a échangé avec chacun d'entre nous pour mieux comprendre les éléments déclencheurs et leurs impacts (dépression, confusion…).
Antoine : « J’ai décidé de voir Mab seul pendant quelques séances pour qu’elle m’aide à faire la part des choses et pour comprendre les raisons de cette crise dans notre couple. Elle m’a remonté le moral et m’a aidé à prendre du recul en me faisant comprendre que nous avions bâti des fondations très solides depuis des années dans notre couple, et que ce que nous avions construit pourrait résister à cette crise dès lors qu’on en avait la volonté. J’ai calmé l’angoisse de mon « enfant intérieur » via une technique assez surprenante : une marche thérapeutique. Ses effets ont été très bénéfiques, comme si c’était une hypnose dans mon cerveau, me permettant d’enraciner des pensées positives et de renforcer des valeurs fondamentales pour surmonter cette crise. J’avais fait la plus grande rencontre avec moi-même…une introspection initiatique et spirituelle».
Nous avons ensuite revu Mab à deux. Elle nous a sérieusement bousculés, volontairement, ce qui a provoqué un énorme déclic qui nous a permis de transcender la situation. Tout était plus clair, nous avions les cartes en main et elle nous a aidés à les choisir avec un maximum d'acuité.
Mab est vraiment une partenaire pour notre famille. La profondeur et la justesse de ses propos nous reviennent parfois en tête dans notre quotidien lorsque nous nous interrogeons et avons une baisse de moral. Merci encore Mab d'être là à nos côtés.
Thibaut, 28 ans,
J’ai eu l’occasion d’être suivi en thérapie par Mab Attari-Fricker (sur la période printemps-été 2018), et je tiens à faire un retour à ce sujet, tant l’impact et les effets ont été importants dans ma vie.
Cette thérapie s’est effectuée en parallèle d’une période personnelle et professionnelle particulièrement difficile à vivre pour moi. Elle a été un réel point d’appui et m’a permis de changer ma manière de penser pour pouvoir évoluer vers un plus grand bien-être. Via une écoute attentive tout d’abord, ma psychothérapeute a pu comprendre mes problématiques et a su faire émerger de moi-même les réponses et les solutions qui me correspondaient alors. En fait, nous avons adapté à mon cas un éventail de méthodologies et d’outils concerts, allant des pensées positives à la MTC/RECC, en passant par l’EMDR.
J’ai également appris à prendre davantage de recul sur ce qui m’arrivait, à accepter, à lâcher prise et à mieux gérer mes angoisses et le stress de certaines situations. J’ai pris conscience que les plus important était mon état d’esprit, ma « santé » sur le plan mental : le fait de me sentir bien !
Grâce à ce travail « collaboratif », j’ai pu trouver ma « voie » ! Aujourd’hui, je me sens responsable de mes projets et mes réussites. J’ai conscience de mes ressources et je suis attentif à mes limites. Je crois en moi, je suis fier du chemin que j’ai accomplie grâce à la persévérance !
C’est pourquoi je tiens à remercier ma psychothérapeute, Mab Attari-Fricker d’avoir cru en moi aux moments où je ne croyais pas en moi-même !
Aussi, si vous avez des problématiques de vie, quelle qu’elles soient, et que vous vous questionner sur vous-mêmes et votre vie, passé, présente et future, prenez-vous en charge avec une thérapie adaptée à vos besoins.
Sébastien, 44 ans
J’ai souhaité entamer mon travail thérapeutique avec Mab Attari-Fricker, pour deux raisons, une à court terme et la seconde à plus long terme. Dans un premier temps et depuis plusieurs années j’ai ressenti les symptômes d’agoraphobie situationnelle, en effet je me sentais physiquement oppressé dans des situations ou j’étais dépendant de la situation ou d’autres personnes dans le déroulé de cette situation. Pour parler clairement dans les transports, au restaurant, au volant durant de long voyage, je ressentais des sensations d’étouffement, des pressions au cœur, au ventre, des picotements dans les mains, les bras lourds, de la tension dans les yeux.
Avec le temps je me suis mis à appréhender ces situations et invariablement j’ai été amené à mettre en place des stratégies d’évitement. Ces stratégies d’évitement sont dans un premier temps une solution, et tout du moins c’est ce que l’on croit. Car c’est une façon de fuir les sensations désagréables et les attaques de panique. Le problème c’est que l’on ne peut pas s’empêcher de réfléchir, de ruminer notre état d’être et ce que l’on juge comme une faiblesse personnelle. S’enchaîne alors inévitablement une dépréciation de soi. On se met à anticiper des situations et la simple évocation d’une situation qui nous est problématique peut faire survenir les sensations de malaise. Je me souviens de ma hantise des diners officiels. Je les avais en horreur car j’avais la phobie de me sentir mal ou de faire un malaise. Du coup moi qui était plutôt quelqu’un de très social je me suis renfermé sur moi-même et j’ai commencé à devenir un Hermite trouvant toutes les raisons de ne pas me confronter à ces situations. Le plus étonnant c’est que la vue d’un repas d’affaire à la tv me faisait ressentir cette oppression et me faisait ressentir toujours plus ce sentiment de dépréciation de moi-même alors que pour le coup ce n’était que l’évocation de la situation, je n’étais pas directement concerné.
Comprenant cet état de mal être m’a décidé à réagir car certes je prenais sur moi pour assumer un minimum mais au prix d’une tension énorme et d’une dépense d’énergie insupportable. De plus cela affectait forcément ma vie professionnelle et ma vie familiale. J’ai donc pris les devants en reprenant contact avec ma thérapeute afin de remédier à mon problème. Cependant mon objectif était de remédier aux conséquences physiques et de comprendre mes réactions émotionnelles, je n’étais pas volontaire pour un travail en profondeur. Je n’y étais pas prêt ou je pensais que je n’étais pas concerné par quelque chose de plus profond. En somme je souhaitais consommer de la thérapie comme on prend un médicament.
La thérapie s’est déroulée en deux tentatives. J’ai entamé une thérapie en 2016 par 6 séances d’une heure, ce qui m’intéressait c’était l’aspect thérapie brève, c’était l’utilisation de technique comme l’EMDR dont j’avais entendu parler positivement. Cette première phase s’est bien déroulée en ce qu’elle m’a permis de comprendre mon état de malaise et le pourquoi de mes réactions émotionnelles excessives voir paralysantes. Le problème en l’état c’est que je n’ai pas cherché à comprendre ce qui générait ce malaise je me suis focalisé sur les symptômes et j’ai refusé de creuser les causes. J’ai en quelque sorte abordé ces thérapies comme un processus quasi magique qui me permettra de déprogrammer à mon corps défendant mon cerveau afin de le rendre insensible à l’appréhension due à certaines situations.
Conséquence de cette première tentative, je pouvais de nouveau me confronter à de nombreuses situations problématiques mais je n’y allais pas volontairement car je n’étais entièrement sûr de moi et je ne prenais pas de plaisir à vivre ces situations. Ce qui est dommage dans mon premier raté c’est que l’on se met à mettre en doute la qualité du travail effectué car le malaise perdure malgré les avancées. On se met à penser que l’on a un problème tel que l’on ne pourra que pallier à certains effets négatifs mais que l’on est condamné à vivre comme cela.
En 2017, j’ai pris rendez-vous avec ma Thérapeute Mab Attari-Fricker, afin de faire un bilan, et par là acter le fait que je n’avais pas été au bout de mon travail. Avec le recul je pense que la qualité d’une thérapie dépend vraiment de la disposition du patient. Il faut avoir du courage pour s’avouer que l’on s’est soit menti à soi-même ou que l’on n’est pas allez assez loin dans le travail et que cela prend du temps. Mais il faut vraiment persévérer. Il ne faut pas rester au milieu du gué c’est pire que de ne rien faire. Toujours est-il qu’en 2017 ma disposition vis-à-vis de la thérapie était différente. J’ai dès la première séance perçue que je n’avais pas besoin de simplement faire un bilan mais que j’avais besoin de vraiment creuser le nœud de mon problème. On dit souvent que quand l’élève est prêt le maitre arrive, et pour le coup mon travail a été tout à fait différent. La méthode restait la même mais ma compréhension des choses ma sincérité dans l’échange et dans le regard sur moi ont permis d’avancer plus en profondeur.
Durant cette thérapie j’ai été amené comprendre l’évolution de ma personnalité et de ce qui me constitue aujourd’hui. J’ai compris comment l’être en devenir à savoir l’enfance était structurant pour l’être adulte. Il ne s’agissait pas de s’allonger sur un divan pour parler de mon enfance mais de comprendre quoi "mon enfant intérieur" était toujours vivant en moi et que je devais l'accepter, le prendre en compte dans toutes mes décisions. Mais pour faire ce travail me fallait passer par plusieurs stades d’acceptation de moi-même. Il me fallait me départir de mon positionnement familial inhibant et paralysant.
C’est d’ailleurs au moment où durant les dernières séances et par une méthode thérapeutique originale développé par ma Thérapeute Mab Attari-Fricker qu'elle a nommée "MTC/EMDR/RECC" avec un protocole très précis, j’ai compris que je devais être en position d’accueil vis-à-vis de moi-même. Curieusement l’aspect magique ne vient pas de l’impact de la méthode mais il vient des résultats. Ce qui semble magique c’est l’état de bien être inconnu en soit qui est conséquence de la qualité du travail que l’on a fait durant la thérapie. En réalité on ne se souvient plus ou pas à quel point l’on peut être bien quand on a été si mal pendant des mois voir des années. Durant le travail il y a eu des moments de réelle prise de conscience, des moments presque de jubilation car chaque séance a été un apprentissage nouveau.
MTC/EMDR/RECC, cette méthode originale a été la phase la plus silencieuse et discrète et pourtant la plus impactante de toute la démarche. Bien sûr cette méthode même avec son protocole ne sert à rien sans le travail qui est fait avant. Il est vraiment important que le thérapeute choisisse le moment où l’on doit s’adonner à cet exercice. Mais c’est quand on est prêt que cette méthode donne les résultats. Le plus amusant est que tout s’est déroulé comme prévu et pourtant je n’ai rien ressenti à l’issu de l’exercice. Je n’ai rien ressenti, les points à travailler se sont tellement intégrés dans mon être que j’avais du mal à aborder les sujets problématiques, comme s’ils ne me concernaient plus. La séance de débriefing suivante fut importante car elle m’a permis de mettre des mots et des sensations sur les résultats de cette expérience.
Ce que je garde de cette thérapie c’est avant tout les résultats, à savoir un bien être retrouvé, l’acceptation de se confronter à des situations. Un réapprentissage de sa propre personne et de son corps, réapprendre à vivre sans tension, accepter que l’apprentissage prenne du temps mais que chaque jour est un progrès une satisfaction car l’on peut à nouveau compter sur ses propres ressources. Accepter que d’une certaine façon on a changé. Accepter aussi de faire confiance dans l’ancrage de son travail, ne pas avoir peur de la rechute, ne pas avoir peur de soi-même.
Je garde de cette thérapie aussi le fait que notre cerveau a d’incroyables capacités de progrès et d’amélioration. Il faut juste la sincérité dans la participation à cette démarche et une thérapeute qui nous laisse également le temps d’avancer et qui nous donne le bon rythme et la bonne méthodologie. Enfin, je garde de cette thérapie le fait que je suis aujourd’hui une meilleure personne que le moi que j’étais avant même sans mes phobies et appréhensions. Je suis une personne réconciliée avec elle-même dans sa globalité. Je suis une personne forte de ses ressources et y compris forte de ses faiblesses. Mais j’en suis conscient et même dans la difficulté je sais maintenant comprendre et réagir. Cela je le dois à mon travail et à la relation avec ma thérapeute.
Ludevic, 43 ans
Avant de commencer ma thérapie, j'étais gouverné par mes peurs, mes angoisses, mes crises hypocondriaques, mes obsessions perfectionnistes, moi qui n’était plus moi mais une sorte de zombie, contrôlé par mes schémas, persuadé que si j’étais heureux le retour de bâton allait survenir bientôt et que le mieux était de ne pas prendre de risque, de décision. Bref, j’étais complètement sclérosé, seul malgré ma compagne, mes enfants, cherchant sans cesse des issues à telle ou telle situation (forcément négative). Je me sentais en insécurité permanente, ce que j’appelle le « mode survie », me renfermant sur moi-même, cherchant à fuir les conflits, à fuir tout court, à la recherche de l’insouciance de mon enfance perdue.
Après avoir suivi une thérapie classique pendant cinq ans puis deux ans d’accalmie, venant de dépasser la quarantaine, les attentats de 2015 déclenchèrent en moi une violente crise.
C’est à ce moment-là que j’ai pris connaissance de l’EMDR. Les témoignages que j’ai pu lire sur le site de ma thérapeute Mab Attari-Fricker m’ont redonné espoir, m’ont permis d’entrevoir la lumière, de me dire que tout n’était pas perdu. C’est pour cette raison que j’ai décidé aussi de partager mon expérience.
J’ai passé un test servant à déterminer mes schémas. je ne pouvais plus me voiler la face. Puis très vite un sentiment de soulagement vint à moi. Je me suis reconnu tout de suite à l’explication du résultat et je me suis dit : « Enfin quelqu’un qui me voit tel que je suis ! ». Se rendre compte de cela est primordial pour la suite de la psychothérapie, et compta beaucoup dans la relation de confiance avec ma thérapeute Mab Attari-Fricker, ses explications à chaque étape aussi.
Au fur et à mesure des séances, je sentais les choses changer, bouger en moi, un espoir naissait. Je me disais « ça marche ! », c’était encourageant malgré la peur de l’inconnu et de ne plus me reconnaitre. Au cours des séances, nous travaillions sur mes schémas par différente méthodes thérapeutiques, notamment d’EMDR.
Puis vint la prise de conscience de mon "enfant intérieur" et là, les choses s’accélérèrent. Je pris conscience que lorsque mon corps souffrait, c’est cet enfant qui exprimait un mal-être. J’appris alors à lui parler, le rassurer, reprendre contact avec lui, gagner sa confiance, lui montrer que j’étais adulte conscient sain, conscient et digne de confiance...
Me sentant prêt, Mab Attari-Frickervme proposa une méthode thérapeutique innovante, développée par elle, avec un protocole précis (MTC/EMDR/RECC). j'ai donc expérimenté une séance d'EMDR différente, puissance dix en quelque sorte.
Les jours qui suivirent, je pris conscience que mon passé ne me faisait plus souffrir, dans le sens où quand j’y pensais, je ne ressentais plus ni nostalgie, ni souffrance, mais juste une affection tendre et souriante qui me fait dire que ces souvenirs sont à moi et en moi pour toujours.
Par la suite les progrès s’enchainèrent encore plus rapidement. Progressivement je me redécouvre...
Pour conclure, je me sentais impliqué et le moteur de ma thérapie, guidé par la thérapeute. Ma thérapie était avant tout une sorte de chemin initiatique pour me reconnecter avec moi-meme. Certes rien n’est définitivement gagné, je suis dans la phase de consolidation et de maintien (comme dit Mab Attari-Fricker). C’est un travail de tous les jours, mais elle m’a donné des armes et surtout m’a reconnecté avec moi-même. Il est important de se prendre en charge, plutôt que de se laisser gouverner par ses schémas du passé ou par quelqu’un d’autre.
Aujourd’hui elle m’a permis d’engranger de la confiance chaque jour et déjà de reprendre le contrôle de ma vie et de redevenir décideur de mon avenir.
Laurie, 24 ans
Grâce à la thérapie avec Mab Attari-Fricker, j’ai d’abord compris que je suis maître de ma vie et que c’est moi seule qui décide de ce que je veux en faire. J’ai compris que l’on est tous différents et qu’on ne fait pas tous les choses à la même vitesse. Je peux me tromper et recommencer autant de fois que nécessaire sans me préoccuper des jugements.
J’ai également fait de grands progrès dans mes relations avec les autres. Je sais maintenant que je dois rester moi-même, prendre les choses avec du recul et accepter les autres comme ils sont. Je sais aussi exprimer mes émotions quand j’en ai besoin. J’ai conscience des peurs que j’avais avant, je sais qu’elles peuvent revenir de temps en temps mais maintenant je connais les mécanismes et je dispose des bons outils pour me protéger.
Pendant la thérapie, nous avons utilisé différentes techniques. L’EMDR a mis en évidence des sensations corporelles dont je n’avais pas conscience et qui m’ont conduite à des souvenirs de mon enfance. Grâce à l’hypnose, j’ai pu identifier ces souvenirs plus précisément pour trouver l’origine de ma phobie. Je me suis rendue compte, quelques jours plus tard que ma phobie avait disparu grâce à cette séance.
Juliette, 22 ans
"Suite à une expérience traumatisante où mon intégrité physique et mentale avaient été mises à rude épreuve, je souffrais d'anxiété généralisée et de sensations d'étrangeté.
L'EMDR m'a complètement guérie. En quelques séances, les souvenirs et images qui me hantaient ont disparus; leur présence dans mon esprit a pris fin. L'expérience traumatisante pouvait enfin être considérée comme terminée, révolue et ne plus être revécue sans cesse dans le présent. Je me suis enfin débarrassée de toute mon anxiété, j'ai retrouvé une sérénité et arrêté les anxiolytiques que je prenais !
De plus, j'étais coincée dans une relation fusionnelle et déséquilibrée avec ma meilleure amie qui souffrait des troubles de la personnalité, où mon enfant intérieur la suivait les yeux fermés, ce qui m'a poussée à me mettre en danger, tenter des expériences extrêmes et in fine perdre le contrôle sur ma vie, ce qui me faisait vivre dans un climat d'insécurité et d'instabilité. Grâce à la schéma thérapie, j'ai pu comprendre que ce qui me poussait à poursuivre cette relation était la peur de l'abandon, mon niveau de dépendance et de l'abnégation vis à vis d'elle.
En analysant mes schémas, j'ai pu comprendre que j'avais reproduit ma configuration
familiale d'enfant parentalisé, ou de manière paradoxale j'étais à la fois une figure maternelle pour mon amie et une enfant suiveuse qui ne s'affirme pas. Cette prise de conscience m'a donc permis d'accepter de me débarrasser de cette relation toxique et déséquilibrante et d'enfin retrouver un contrôle total de mes envies, de mes actes, et de pouvoir m'affirmer pleinement."
Sandra, 28 ans
Je pourrais me qualifier de "kamikaze" des émotions. La vie, je l’affrontais sans aucune protection. J’étais cette belle pâte à modeler qui se pliait et que les autres façonnaient à leur propres désirs, ou encore cette « éponge super absorbante» toujours soucieuse à outrance des autres, qui captait les moindres subtilités et essayait de ne rien rejeter, par peur de me retrouver abandonnée. Je ne vivais que dans le regard des autres.
Je n’avais jamais appris à me protéger et j’ai traversé ainsi les différentes tempêtes et tornades qui se sont abattues dans ma vie. Puis un jour, la prise de conscience : aux prises avec une grande crise existentielle, j’ai eu un déclic et j’ai décidé de faire quelque chose pour moi une fois dans ma vie et j’ai dit « STOP».
La thérapie m’a permis d’abord de prendre conscience de tous mes dysfonctionnements et rien que le fait d’en prendre conscience, cela me permis de rendre compte de l’étendue des dégâts. Depuis 2 ans, j’acquiers petit à petit des outils, je travaille sur moi-même jour après jour. Les changements, je les ressens au fur et à mesure du temps qui passe. C’est un travail de longue haleine certes, mais cela en vaut vraiment la peine. "
Alice, 26 ans
"Depuis que j’ai entrepris une thérapie, beaucoup de questions que je me posais concernant notamment mon enfance ont été résolues.
Je pensais que j’avais été éduquée par des parents aimants et affectueux alors qu’au contraire les câlins m’ont beaucoup manqué. Je pensais que j’avais mal agis de ne pas leur avoir dis que j’avais été abusée à 15 ans, et en fin de compte, je me suis aperçue que c’est mes parents eux-mêmes qui m’ont éduquée à tout garder pour moi.
La thérapie m’a fait grandir puisqu’elle m’a permis d’ouvrir les yeux sur ce que j’attendais des autres. Maintenant, je peux sans problème me retrouver seule sans avoir peur que l’on m’ait quitté.
Avec la thérapie, J’ai appris que ces agressions et ces difficultés malgré les souffrances qu’elles m’ont causées, m’ont faite grandir. J’ai repris confiance en moi et je positive. Je ne ressens plus que quelque chose de mal va m’arriver prochainement.
J’ai appris que j’ai des ressources et je suis désormais capable de dire que tout ceci est désormais derrière moi et que j’ai le droit d’être heureuse.
Je n’ai plus peur que mon compagnon me quitte. J’ai envie de partir avec lui pour commencer une nouvelle vie sans peur de sortir de chez moi et avec des projets plein la tête comme une maison, un mariage ou même un bébé".
Julien, 30 ans
"Lorsque j'ai décidé d'entreprendre un travail sur moi-même, je cherchais une méthode concrète qui me permettrait de mettre des mots sur mes maux et qui m'apprendrait à les résoudre.
De part ma personnalité, je savais que la schéma thérapie serait le meilleur moyen pour moi d'obtenir des résultats concrets puisqu'elle ne se contente pas de jouer le rôle d'un miroir mais inclut également un accompagnement concret qui peut servir dans la vie de tous les jours.
cette méthode est un support indéniable pour verbaliser les problèmes, comprendre les sources de nos réactions négatives et mettre en place des parades.
La thérapeute laisse le temps de se poser les bonnes questions, ne force rien et oriente cette réflexion de manière très juste et rassurante.
Grâce à cette thérapie, j'ai pu jusqu'ici faire voler en éclats bon nombre de barrières avec moi-même, ma famille et ai pu apprendre des méthodes pour aller au delà de mes limites psychologiques. Dans un second temps, nous avons entrepris un travail en groupe et cette expérience est unique en termes d'enrichissement.
Au delà du fait que cela apprend à ne pas juger les autres et à relativiser ses propres maux en les partageant avec d'autres personnes, ce travail est un formidable exutoire quand il s'agit de partager des expériences que les autres membres du groupe sont à même de comprendre puisqu'ils vivent également.
Loin de laisser les membres se morfondre en public, le rôle du thérapeute est d'insuffler des ondes positives en nous montrant la bonne voie et en nous apprenant des techniques clés qui, inconsciemment, font surface aux bons moments.
Suite à ces mois de réflexions et de travail, cette expérience m'a permis d'avoir un regard différent sur ma vie, le monde et d'être beaucoup plus en confiance face à mes difficultés".